Une fois que les enfants ont quitté le nid, bon nombre de propriétaires choisissent de vivre dans une maison plus petite et surtout plus adaptée à leur mobilité (présente ou future). Et même si l’âge n’est pas la seule raison de construire une habitation adaptée, de plus en plus de personnes expriment le désir de rester « dans leurs murs » le plus longtemps possible, cela étant rendu possible par les services de soin à domicile. Cela était le souhait de mes clients à Benonchamps.

Le terme PMR est une notion très large, qui regroupe de nombreuses réalités. Il concerne les personnes en situation de handicap mais aussi les personnes gênées dans leurs mouvements en général ou qui présentent juste une défaillance motrice, visuelle, auditive ou cognitive.

Il est important dans ce type de projets de s’adapter à la situation actuelle mais aussi, et peut-être surtout, d’anticiper un maximum les changements qui pourraient intervenir ultérieurement.

Cela va de la réalisation d’une rampe d’accès extérieure à la disposition du mobilier sanitaire, en passant par la largeur de passage des portes, les zones de rotation, la suppression des petits obstacles, l’installation d’un monte-escalier voire d’un ascenseur. Si l’on tient compte du surcoût d’une maison de plein pied et de l’imposition urbanistique de réaliser un étage, l’installation d’un ascenseur devient souvent tout à fait pertinente (car les prix de ceux-ci sont devenus beaucoup plus abordables).

L’architecte doit être attentif aux moindres détails car le handicap peut parfois être mal vécu/perçu/peu exprimé par celui qui le porte. L’échange et la confiance entre le maître de l’ouvrage et l’architecte sont primordiaux dans ce cas. Nous nous devons d’aborder les points sensibles sans tabous mais avec le plus grand respect.

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