Du premier coup de crayon à l’emménagement, ce projet n’aura mis que 18 mois, procédure d’urbanisme comprise, pour passer de l’idée à la réalité. Et sachant que la fourniture des matériaux n’était pas simple en 2020 et 2021, c’est un défi relevé grâce à la collaboration architecte – entrepreneurs – maître de l’ouvrage.

Vue de l’extérieur, rien ou presque ne laisse percevoir les aménagements prévus pour une personne à mobilité réduite : un accès extérieur/garage/séjour/terrasse de plein pied et via des portes de 1 mètre, des couloirs plus larges, un WC et une salle de douche adaptés (largeur pour retournement, siège de douche rabattable, lavabo bas, …) et un ascenseur sur 3 niveaux qui permet de circuler librement entre chaque niveau (y compris sous-sol).

Une attention particulière a également été portée à l’accès à la terrasse : le dallage est situé au même niveau que le rez, les traverses basses des chassis ont été supprimées ou réduites pour permettre le passage d’une chaise roulante tout en garantissant l’étanchéité à l’eau et à l’air du bâtiment classé B au niveau du PEB dans sa version « simple » (sans test d’étanchéité à l’air et sans capteurs solaires).

La conception de la maison de ce couple de retraités a été étudiée avec une vision long terme durable : elle est conçue de manière à pouvoir accueillir plus tard une famille.  Car il est parfois compliqué ou onéreux d’aménager un bâtiment existant quand le handicap survient suite à un accident, une naissance compliquée ou une maladie. Trouver plus souvent ce type de logement sur le marché de l’immobilier pourrait simplifier la vie de nombreuses personnes.  Et il n’est pas toujours nécessaire de réaliser immédiatement tous les aménagements, si l’essentiel est prévu, les détails peuvent suivre dans le temps.